V. Culture scientifique
Cette activité se décline suivant 3 axes :
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Popularisation de la physique et des sciences
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Promotion et analyse des actions de popularisation en Physique
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Projets aux interfaces
Chercheurs : Daniel Hennequin, Philippe Verkerk
Popularisation de la physique et des sciences
Ces actions visent à diffuser la culture scientifique dans la société. La plupart visent tous les publics (grand public), mais certaines sont davantage tournées vers les scolaires. En amont de ces actions, l’équipe a acquis un savoir-faire reconnu dans la conception et la réalisation d’expériences de démonstration, déclinées dans différents formats adaptés à ses interventions et au public visé.
À destination du grand public
Les activités de l’équipe dans ce domaine sont nombreuses. Mais au-delà des activités « traditionnelles », l’équipe est engagée dans deux actions d’une envergure particulière :
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La série de vidéos Kézako, débutée il y a plus de 10 ans et forte de plus de 80 épisodes, rencontre un immense succès. Disponibles sur de très nombreuses plateformes, dont Youtube, elle est utilisée dans les cursus universitaires, les institutions et les manuels scolaires, les enseignants du secondaire, les musées et centres de science, les entreprises, et même l’ONU.
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La chronique hebdomadaire Ramène ta Science, sur France Bleu Nord, traite toutes les semaines de sujet de sciences avec le regard du physicien. Elle touche 200 000 à 300 000 auditeurs chaque semaine.
Les autres activités de l’équipe dans ce domaine sont plus « traditionnelles » :
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Organisation d’expositions grand public
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Co-organisation du festival et du salon Science en Livre (annuel)
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Participation à de nombreuses manifestations (fête de la science, pint of science, …)
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Conférences grand public
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Collaboration avec les médias (presse, radio, télévision)
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Brochures, livres, …
Spécifiquement à destination des scolaires
L’équipe est également engagée dans la diffusion de la culture scientifique en physique dans le monde scolaire. Ici aussi, deux actions sont d’une envergure exceptionnelle :
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Réalisation d’une brochure sur les métiers de la physique, à destination des lycéens (sortie prévue en 2025), en partenariat avec une dizaine de sociétés savantes et le MESR.
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Enquête annuelle sur le niveau en mathématiques et physique des bacheliers.
Autres activités dans ce domaine :
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Formation des enseignants (primaire, secondaire)
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Accueil de collégiens et lycéens en stage
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Interventions dans les lycées
Promotion et analyse des actions de popularisation en Physique
L’équipe s’intéresse aussi à l’organisation de la diffusion de la culture scientifique en France, au rôle des différents acteurs et à leur synergie, aux outils utilisés et à leur efficacité, etc. Elle a acquis une certaine expertise dans ce domaine, et elle est souvent sollicitée pour intervenir sur ces sujets, par exemple dans des tables rondes lors de congrès ou d’événements professionnels.
Quelques faits emblématiques :
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Les journées Sciences et Médias réunissent tous les deux ans les acteurs de la science et des médias autour de thématiques concernant la place de la science dans les médias. Parmi les derniers thèmes abordés : la désinformation scientifique, la place des femmes scientifiques dans les médias, raconter la science en temps de crise, ou encore « Scientifiques, journalistes, politiques : le bon, la brute et le truand ? ». L’objectif de ces journées est d’abord de dresser un constat des difficultés ou problèmes existants, puis de proposer des solutions.
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En 2023, Daniel Hennequin a co-piloté la rédaction du rapport de prospective à l’horizon 2030 de CNRS Physique pour la culture scientifique.
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Daniel Hennequin est président de la commission Culture Scientifique de la Société Française de Physique.
Projets aux interfaces
L’équipe est également partie prenante dans des projets se trouvant à l’interface de la culture scientifique et d’autres domaines. Elle a par exemple collaboré avec des artistes. Deux projets sont en cours :
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Gravitemps est un projet à l’interface entre la métrologie et l’histoire des sciences, qui vise à sensibiliser les publics à la démarche métrologique en les amenant à identifier la contribution de l’accélération de la pesanteur à la différence de fréquence mesurée. Il prend la forme d’une expérience pédagogique itinérante à destination d’événements scientifiques grand public, de lycées et d’établissements muséaux répartis à travers le monde.
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Le projet sur la photographie interférentielle est à l’interface entre la physique, la chimie et le monde des arts. Il prend son origine dans la découverte de 15 photographies interférentielles dans le patrimoine de l’université de Lille. Les photographies obtenues par ce procédé sont rares, et cette collection est la deuxième plus importante de France. Ce projet a déjà fait l’objet de la publication d’un livre, d’une exposition et de journées d’études internationales.