I. Active fibers
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Depuis les travaux précurseurs d’Elias Snitzer dans les années 60, un grand nombre de voies de synthèse et de dopants actifs a été testé et exploité pour la réalisation de lasers ou d’amplificateurs optiques fibrés. Parmi tous les systèmes étudiés, l’ion Er3+ fait figure de vedette parce qu’il est devenu un élément incontournable des télécommunications optiques grâce à sa capacité à amplifier efficacement les signaux utilisés pour les transmissions longues distances. Très populaires également, les fibres optiques dopées Yb3+ se sont imposées, ces 10 dernières années, comme une alternative pour la réalisation de lasers de fortes puissances capables de concurrencer les lasers massifs utilisés jusqu’alors. L’engouement pour les verres et fibres actives est donc toujours d’actualité et les besoins continuent de se manifester, tant du côté des géométries de fibres que de celui des matériaux. De ce point de vue, le travail porte sur le développement et l’optimisation des voies de synthèse pour améliorer les performances (niveau de dopage, homogénéité, volume…) des verres actuels ou pour développer des matériaux innovants, soit par la nature de la matrice elle-même, soit par le dopant que l’on cherchera à introduire. Maîtriser simultanément dopage et indice de réfraction, tirer profit des propriétés luminescentes d’impuretés mal connues, adapter les voies de synthèse pour tirer profit des propriétés optiques d’entités normalement peu compatibles avec les hautes températures caractéristiques du fibrage de la silice… tels sont les exemples d’axes de travail de notre groupe en matière de fabrication de fibres actives.